Si le scooter 50 cc est devenu si populaire, c’est bien pour son côté économique et son entretien facile. Il est pourtant soumis à des contraintes mécaniques, d’autant plus fortes que le style de conduite sera marqué ! C’est pourquoi faire réviser son scooter régulièrement est une nécessité. Bien entretenir son scooter, c’est à la fois le travail du propriétaire et du professionnel.
Découvrez comment se répartir les rôles ?!
Entretenir son scooter soi-même : contrôles courants
Bien entretenir un scooter 50 cc, c’est d’abord l’utiliser au quotidien dans de bonnes conditions. Cela comprend à la fois des règles de bonne conduite (laisser chauffer un peu le moteur, éviter les surrégimes…), tout en suivant du mieux possible les recommandations du fabriquant. Un bon entretien suppose toujours une participation active de son propriétaire, lequel peut et doit effectuer un certain nombre de contrôles réguliers.
Voici quelques vérifications courantes à effectuer soi-même :
• Carnet d’entretien pour le suivi
• Pneus
• Niveau d’huile
• Batterie
• Éclairages
Lire le carnet d’entretien
La lecture du carnet d’entretien scooter est primordiale, car ce document contient un grand nombre d’informations et de recommandations. Il détermine en particulier la périodicité des principales opérations de révision scooter 50 cc à effectuer. Son respect garantit la longévité du moteur et de toute la mécanique, en limitant les risques de certaines pannes. Pour un scooter neuf, c’est souvent aussi une obligation pour bénéficier de la garantie contractuelle.
Si ce carnet n’existe pas, notamment sur un scooter d’occasion, procurez-vous le schéma d’entretien auprès du constructeur. Recommencez alors sur de bonnes bases, avec sur une révision complète.
Contrôler les pneumatiques de son deux-roues
Élément majeur de sécurité et de confort, notamment pour un usage urbain, les pneus doivent faire l’attention d’un examen régulier.
• Vérifier l’usure des pneus d’un scooter
Cette usure va dépendre en grande partie de votre modèle, de la qualité des pneus et de votre style de conduite.
Les rainures des pneumatiques ont pour fonction de permettre une vérification rapide et facile : ces structures doivent être au minimum d’1 mm, à défaut de quoi le pneu peut être considéré comme lisse et donner lieu à verbalisation. Un pneu de scooter usé diminue l’adhérence au sol et augmente considérablement les risques d’accident.
Comme conducteur, effectuez aussi toujours un examen de vos pneus après un incident ou un choc (type choc trottoir) : il faut vérifier que la gomme ne soit pas fendue ou pincée. En cas de doute, il est conseillé de le montrer à un professionnel des deux-roues.
• Vérifier périodiquement la pression pneus
Dans l’idéal, elle doit se faire à froid, tous les 1000 km ou tous les 15 jours, même sur un 50 cc qui n’a pas roulé plusieurs semaines. Si vous roulez trop longtemps avant la mesure et que la gomme chauffe, la valeur ne sera pas exacte : on estime en général l’augmentation moyenne de 0,2 à 0,3 bars. En vérifiant la pression à chaud, il y a donc un risque : la pression peut sembler normale, alors qu’en réalité le pneu sera sous-gonflé. Or, un pneu sous-gonflé perd en adhérence, augmente la consommation de carburant, amortit moins bien les chocs de la route : c’est tout simplement dangereux
Comme il est parfois difficile de vérifier sa pression scooter à froid dans une station-service proche de chez soi, acheter un manomètre scooter bon marché est souvent une solution simple et pratique, pour bien entretenir son scooter et garantir sa sécurité. Et la vôtre !
Entretien de la batterie d’un 50 cc
Pour un scooter, l’entretien d’une batterie se résume essentiellement à un ensemble de contrôles réguliers, portant principalement sur la charge et l’état visuel. C’est très important sur un scooter peu utilisé : on estime en effet que la batterie peut perdre 50 % de ses capacités après une inactivité de 5/6 mois, notamment l’hiver. Comptez environ 2 ans pour la durée de vie optimale d’une batterie scooter, même si ce délai reste très aléatoire
Pour une batterie dite sans entretien, le conducteur doit s’attacher à vérifier uniquement deux points.
Il doit vérifier tous les mois l’état des cosses, et plus particulièrement l’absence de corrosion ou de dépôts d’oxydation.
Il doit aussi, environ une à deux fois par an, contrôler la charge. Il peut pour cela utiliser un voltmètre ou un chargeur intelligent : habituellement, le voltage doit se situer aux alentours de 12,6 V (entre 12 et 13).
On ne vérifie le niveau d’électrolytes que sur les batteries conventionnelles.
Vérifier le niveau d’huile
Une particularité des scooters 50cc repose sur l’existence d’un carter huile relativement réduit, de l’ordre de 2 litres environ.
Or l’huile moteur assure un rôle essentiel, pour lubrifier les principales pièces mécaniques, et tout particulièrement le piston.
Si le niveau d’huile est insuffisant, ou l’huile trop riche en impuretés, le piston va gripper, en diminuant les performances moteur (piston localisé). Dans les cas les plus extrêmes, le piston peut se bloquer (moteur serré), voire provoquer une casse moteur.
C’est pourquoi tout propriétaire de petit scooter doit vérifier fréquemment son huile moteur, d’un point de vue quantitatif et qualititatif.
Pour la quantité, il suffit de contrôler selon les modèles la fenêtre ou réglette huile, avec un niveau minimum et un niveau maximum.
C’est une opération d’inspection très simple.
Pour la qualité, cela passage par une vidange : l’opération, plus complexe, se réalise au cours d’une vidange et est expliquée plus loin. Elle est en effet souvent réalisée par un garagiste ou spécialiste scooter.
Ne pas oublier les feux
Les feux de votre scooter (stop, éclairage…) constituent non seulement un élément de sécurité, mais aussi une source possible de verbalisation en cas de défaut. Il est conseillé de les vérifier tous les mois.
Si vous êtes seul, le plus simple est de se mettre dans un garage sombre et de les allumer pour voir le reflet sur le mur.
Tester tous les feux, stop et clignotants compris.
Comment nettoyer son scooter sans l’abîmer ?
Laver son scooter électrique est un exercice nécessaire, mais que beaucoup effectuent finalement avec plaisir. C’est vrai en particulier en ville, où les deux roues se salissent vite et où l’on veut tout autant chevaucher un bel engin rutilant !
Pour ne pas endommager la carrosserie ou les structures métalliques, il convient de respecter quelques règles simples.
• Eviter les nettoyeurs haute-pression
Non seulement ils abiment la peinture, augmentant les risques de corrosion, mais en plus ils fragilisent les composantes mécaniques.
Ils peuvent en effet favoriser le désaxage d’une pièce fragile et la faire casser.
• Ne pas utiliser de produits abrasifs
Il faut privilégier les produits doux, type eau tiède et savon liquide. Un produit vaisselle peut aussi donner de très bons résultats.
Plus l’eau est chaude, plus vous pourrez décoller facilement les matières grasses type goudrons.
Si vous devez utiliser un solvant lipophile, faites-le sur une toute petite surface.
Le mieux est de frotter avec un chiffon doux, de bien rincer, et de sécher avec un tissu en micro-fibres.
Un tissu en peau de chamois permet de bien lustrer la carrosserie, sans effet délétère pour la peinture.
• Ne rien oublier
Un petit coup d’aspirateur dans le top case et sur le châssis permet d’enlever poussières ou autres miettes !
C’est le moment d’ailleurs de faire un petit tour de son scooter pour vérifier que tout va bien. Il est temps de vérifier l’état de la fourche, élément mécanique essentiel pour l’amortissement et la tenue de route.
Avec un petit chiffon propre, il faut vérifier tout particulièrement l’absence d’huile au niveau des joints spi.
Bien entretenir son scooter : l’entretien-révision périodique
Opération conseillée par le carnet d’entretien, la révision scooter est une opération d’entretien complète, effectuée le plus souvent par un spécialiste. Définie selon le kilométrage ou la durée, la révision a pour but de vérifier l’usure des principales pièces, et de changer les éléments ou consommables nécessaires. La principale opération est le changement de l’huile moteur, appelée encore vidange ou vidange moteur.
Un forfait révision scooter peut inclure :
• Vidange huile
• Révision freins
• Contrôle et changement des filtres (air, huile…)
• Contrôle transmission
• Vérification embrayage et allumage
Scooter 50 cc : vidange
• Pourquoi vidanger son deux-roues ?
Une huile moteur assure la lubrification des pièces, mais au fil du temps, elle perd de ses propriétés : elle se charge en impuretés, comme la limaille de fer, et perd de sa viscosité. C’est pourquoi il faut la changer régulièrement : c’est la vidange.
• Quand faire la vidange de son scooter ?
Cette vidange dépend de nombreux paramètres, comme le type de conduite (urbaine, nerveuse…), la durée moyenne des trajets, la nature de l’huile utilisée, le modèle… Si l’on peut retenir une moyenne de 3 à 4000 km, il est toutefois conseillé à chaque fois de se référer aux indications du carnet d’entretien.
• Comment faire une vidange scooter 50 cc ?
Il est plus sage de faire appel à un professionnel. Un particulier un peu mécanicien peut toutefois la faire facilement, s’il dispose d’une clef carter.
Il est cependant impératif de recycler correctement l’huile usagée, celle-ci étant très toxique pour l’environnement.
Attention à bien remettre une huile neuve de qualité, à haute viscosité, sans excédent dans le réservoir d’huile : elle pourrait être en effet expulsée vers d’autres endroits, comme le filtre à air.
Contrôler les freins de son scooter
Pour le freinage, un scooter 50 cc se caractérise par l’absence de frein moteur en rétrogradant, ayant pour conséquence que les plaquettes de frein absorberont toute l’énergie des décélérations. C’est pourquoi elles ont tendance proportionnellement à s’user plus vite. C’est encore plus vrais avec les petits deux-roues, pour lesquels on pratique parfois une conduite un brin nerveuse ou tonique.
L’idéal voudrait qu’on vérifie le degré d’usure environ tous les 1000 km. Il faut avoir une garniture d’au moins 1 mm en regard de l’étrier de frein. Tout bruit anormal lors du freinage doit par ailleurs imposer une vérification immédiate : si la garniture est trop usée, le support touche directement le disque, d’où un bruit métallique.
Les gros freineurs doivent souvent changer leurs plaquettes à chaque révision, tandis qu’une conduite moins nerveuse ou moins urbaine permet parfois de tenir 2 à 3 révisions.
Un forfait révision doit inclure systématiquement un contrôle plaquettes.
Le forfait révision freins complet doit inclure si besoin le remplacement du liquide de frein, le contrôle des garnitures (freins à tambour ou à disque) et la vérification soignée de l’épaisseur des disques de frein.
Changement des filtres scooter
• Filtre à huile
Chargé de purifier l’huile, il est changé dès qu’on effectue la vidange du scooter, en même temps que cette dernière.
• Filtre à air
Un filtre encrassé diminue les performances de l’admission, d’où une baisse de rendement et une consommation d’essence accrue.
C’est une opération assez simple, à effectuer lors de la révision ou par soi-même. L’accès se fait généralement par un petit cache situé au-dessus du carter de transmission : il suffit de démonter les vis, pour avoir accès au filtre. En cas de doutes, le mieux est de jeter un œil au manuel d’utilisation. Soyez toujours très minutieux, car il ne faut surtout pas faire tomber le moindre élément dans le réceptacle.
Un filtre à air est à changer tous les 5 à 10 000 km en moyenne s’il s’agit d’un filtre à air papier. Il peut aussi se nettoyer à sec, en le secouant ou avec un aspirateur à faible puissance. Durant l’opération, il est toujours conseillé de protéger l’ouverture avec un chiffon propre, pour qu’aucune salissure ne pénètre dans le conduit.
Contrôler les bougies de son scooter 50cm3
Les bougies d’allumage visent à enflammer le mélange air-essence dans tout moteur à combustion. Elles doivent être changées régulièrement, le plus souvent tous les 10 000 km. Le mieux est de confier la tâche à un mécanicien : le changement de bougies scooter est simple, mais leur revissage doit se faire avec prudence. Si vous serrez trop le filetage de la culasse et le cassez, c’est la promesse de grosses réparations !
Ne rien oublier
Selon les préconisations du carnet d’entretien, ou selon vos observations (soucis mécaniques, bruits anormaux,…), d’autres opérations peuvent être effectuées :
- Vérification des éléments de transmission (galets du variateur, contrôle de la courroie : épaisseur, tension, usure…)
- Vérification de l’embrayage (mâchoires de l’embrayage, ressorts d’embrayage, disques…)
Bien entretenir un scooter 50cc est donc une garantie pour accroître sa longévité, tout en optimisant sa consommation d’essence et sa sécurité. Si certaines opérations d'entretien doivent être réalisées couramment par l’utilisateur, les grosses révisions peuvent être confiées à un mécanicien. S’il est à même de déceler des anomalies, n’hésitez toutefois pas à lui signaler tout dysfonctionnement : car nul ne connait mieux finalement son deux-roues que son heureux propriétaire !
Ne ratez donc jamais sa visite de santé !
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